Victoire

Et si c’était grave ? Si l’on devait découvrir demain qu’il eût fallu intervenir tout de suite ?

Lynda Devanneaux

En équilibre sur un brin d'herbe

VICTOIRE est une histoire d’amour. Celle de deux femmes, une grand-mère et sa petite fille, qui ont toujours entretenu une relation privilégiée et complice. C’est aussi l’histoire d’une utopie, celle de pouvoir vivre de façon indépendante sans rendre de compte à personne quand on est une femme, quand on choisit de vivre seule et quand on est âgée. C’est enfin une comédie féroce, le récit d'une bataille gagnée pour l'autonomie : VICTOIRE évoquera les questions de la santé publique, du soin, de la dépendance des personnes âgées et de la relation aux aidants. Un seul(e) en scène léger dans sa forme, résolument drôle et sensible. Comme si le petit chaperon rouge, Gotlib et Kafka s’étaient donné rendez-vous aux urgences d’un hôpital public… Ecrit à la manière d’un conte, à la fois naïf et implacable, bouffon et terrible, VICTOIRE est une histoire inspirée du réel, un peu effrayante mais résolument tendre et qui finira bien.

En construction sur l’année 25 et même dès l’automne 24 avec le Centre Boris Vian, nous sommes en recherche de résidences d’écriture et de création, dans des lieux variés, et désireux d'imaginer tout type d’actions avec les publics et les partenaires culturels sur le territoire. Avec nos partenaires, l’Espace Boris Vian de St Etienne, et la Fondation des Petits Frères des Pauvres Auvergne-Rhône-Alpes, nous souhaitons ouvrir notre processus de création à différents publics, éprouver la forme du conte et l’adresse aux spectateurs pour l’actrice, mais aussi pour imaginer des actions de médiations sur les problématiques que traverse la pièce. Notre envie est de pouvoir aller à la rencontre de divers territoires, sachant qu’en fonction des géographies de notre région, les vécus autour des questions de santé et de dépendance peuvent être très différents. C’est ce qui nous intéresse, et aussi aller à la rencontre de publics isolés ou empêchés, et évidemment de parler ce celles dont on ne parle pas vraiment, les personnes âgées et leurs aidants, la plupart du temps des femmes.